Well-being
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Imarmi qaujisarti imiratsasiangummangaat – Those who make sure the water is safe to drink
Access to safe drinking water for Nunavik communities can be limited in terms of quantity and quality. Water is particularly vulnerable to contamination. Most communities use water trucks to distribute drinking water, which is stored in domestic tanks. This method can favor bacterial regrowth due to a long storage time exacerbated by a low residual chlorine level in water, as a large proportion of the population does not like the taste of chlorine. Many communities are often subject to boil water advisories (BWA), often due to mechanical or operational failure of water systems. However, these frequent BWAs impact population’s confidence in the quality of the water distributed and encourage alternative consumption habits (e.g. drinking from traditional untreated natural water sources). Because of this limited confidence, the population often blames the quality of household water for the health problems (diarrhea and skin problems) present in the population. However, it is difficult to confirm any causality, as multiple factors can cause these problems, unrelated to drinking water. Also, the practice of drinking water transportation and storage or untreated natural water consumption can expose the population to water-borne diseases. Providing trusted and confident data to the community might increase their perception of the safety of their water and improve water consumption practices. The goal of this project is to investigate drinking water safety by co-developing a long-term water quality monitoring program with communities of both treated water stored in houses and untreated natural waters to protect the population against water-borne diseases.
Projet intitulé Imarmi qaujisarti imiratsasiangummangaat – Ceux qui veillent à ce que l’eau soit bonne à boire
L’accès à une eau potable de qualité et en quantité suffisante au sein des collectivités du Nunavik est parfois limité. L’eau est particulièrement vulnérable à la contamination. La majorité des collectivités utilisent des camions d’eau pour la distribution d’eau potable, stockée ensuite dans des réservoirs domestiques. Or, cette méthode peut favoriser la revivification des bactéries en raison d’une longue période de stockage exacerbée par un faible niveau de chlore résiduel dans l’eau, étant donné qu’une grande partie de la population n’aime pas que l’eau goûte le chlore. Dans beaucoup de collectivités, des avis d’ébullition d’eau sont souvent émis, dans la plupart des cas en raison de bris mécaniques ou d’une défaillance d’exploitation des réseaux d’alimentation en eau. Cependant, ces avis fréquents minent la confiance de la population à l’égard de la qualité de l’eau distribuée et encouragent l’adoption d’habitudes de consommation différentes (p. ex. utilisation d’eau non traitée provenant de sources naturelles traditionnelles). Cette confiance mise à mal, on accuse souvent la piètre qualité de l’eau à domicile d’être à l’origine des problèmes de santé (diarrhée et affections de la peau) présents dans la population. Toutefois, il est difficile d’établir un lien de causalité précis, car de nombreux facteurs peuvent être mis en cause et n’ont aucun lien avec l’eau potable. En outre, le mode de transport et de stockage de l’eau potable ou la consommation d’eau naturelle non traitée peut exposer la population à des maladies d’origine hydrique. La fourniture de données fiables aux collectivités pourrait améliorer leur perception de la salubrité de leur eau et leurs pratiques de consommation d’eau. Nous nous pencherons sur la qualité de l’eau potable en élaborant, conjointement avec les collectivités, un programme de surveillance à long terme de la qualité de l’eau visant à la fois l’eau traitée, conservée à domicile, et l’eau non traitée provenant de sources naturelles, afin de protéger la population contre les maladies d’origine hydrique.