Economy
Current Projects
A One Health approach to emerging wildlife disease in the Arctic
The Arctic’s climate is warming four times faster than the global average and the effects are profound: extreme weather events; changing patterns of plant growth and animal migrations; declining sea ice; increased marine traffic and resource development; and range expansions of plants, animals, insects, and diseases. These changes place many stressors on wildlife, and the recent emergence of two bacterial threats in muskoxen, Brucella and Erysipelothrix, may be a result. We seek to better understand 1) how stress, genetics, host microbiome, and nutrition affect muskox susceptibility/response to pathogens (e.g., do they get sick, recover, or die); 2) how Brucella and Erysipelothrix affect muskox populations; 3) how people protect themselves from wildlife diseases that are transmissible to humans. To achieve this, we will build on an existing multi-location Community-Based Wildlife Health Surveillance Program in Nunavut and the Northwest Territories, and analyze muskox samples from elsewhere in Nunavut, Northwest Territories, and Québec. Partnerships with hunter-trapper organizations and government agencies will enable harvester-based sampling, Indigenous Knowledge (IK) interviews, and training that builds community capacity for wildlife monitoring across regions. Analyses will use IK and western science and approaches to understand the population-level impacts of disease on muskoxen and establish indicators of muskox fitness that can be used to determine population status and proactively forecast population trajectories. The project will produce management tools based on IK and western sciences, as well as new knowledge and public health education and actions to protect human health.
Adoption d’une approche « Une seule santé » à l’égard des maladies émergentes de la faune dans l’Arctique
L’Arctique se réchauffe quatre fois plus vite que la moyenne mondiale, et les répercussions sont énormes : phénomènes météorologiques extrêmes, changements dans la croissance des plantes et évolution des habitudes de migration animale, diminution de la glace de mer, augmentation du trafic maritime et de l’exploitation des ressources, expansion des aires de répartition des plantes, des animaux, des insectes et des maladies. Ces changements exposent la faune à de nombreux agents de stress, et l’apparition récente de deux bactéries chez le bœuf musqué, Brucella et Erysipelothrix, peut en découler. Nous tenterons de mieux comprendre 1) en quoi le stress, la génétique, les interactions hôte-microbiome et la nutrition influent sur la sensibilité ou réaction du bœuf musqué aux agents pathogènes (p. ex. est-il question de maladies, de rétablissement ou de décès?), 2) quelle est l’incidence des bactéries Brucella et Erysipelothrix sur les populations de bœufs musqués, et 3) quelles mesures on prend pour se protéger des maladies de la faune transmissibles aux humains. À cette fin, nous miserons sur un programme actuel de surveillance communautaire de la santé faunique mis en place dans diverses collectivités du Nunavut et des Territoires du Nord-Ouest, et procéderons à l’analyse d’échantillons prélevés sur des bœufs musqués dans d’autres régions du Nunavut, des Territoires du Nord-Ouest et du Québec. L’établissement de partenariats avec des associations de chasseurs et de trappeurs, ainsi que des organismes gouvernementaux, facilitera l’échantillonnage de produits de la chasse, la tenue d’entrevues permettant de recueillir des données sur le savoir autochtone, ainsi que la prestation de formations visant à renforcer les capacités communautaires relatives à la surveillance de la santé faunique à l’échelle des régions. Nous fonderons nos analyses sur le savoir autochtone et les données et approches scientifiques occidentales pour tenter de comprendre les impacts des maladies sur la population de bœufs musqués et établir des indicateurs de la santé de cette espèce afin de déterminer l’état de la population et de prévoir de façon proactive ses trajectoires. Le projet consistera également à élaborer des outils de gestion fondés sur le savoir autochtone et les données scientifiques occidentales, à produire de nouvelles connaissances, ainsi qu’à mettre en place de nouvelles initiatives d’éducation en matière de santé publique et mesures connexes pour protéger la santé humaine.