Les systèmes terrestres
Projets de recherche en cours (2019-2023)
Rapid climate change is driving shifts in the nutritional quality of aquatic food webs across the circumpolar North
The Arctic is warming faster than any other biome on Earth. Increasing temperatures, more snow and wetter summers, and greening catchments are changing circumpolar lakes from cold, low productivity, clear-water environments to warm, productive, turbid ecosystems. The change is happening at an accelerated pace, making lakes sensitive indicators (sentinels) that are vulnerable to climate impacts, with important consequences for cultural and economic ecosystem services of northern peoples. This project brings together a complementary set of nine leading national and international laboratories and their northern datasets in aquatic ecology and biogeochemistry, to synthesize an improved, integrated understanding of nutritional quality of Arctic freshwater food webs and their responses to environmental change. Specifically, we will synthesize information on food web lipids that are of nutritional importance in the North because these health-determining compounds move up through the food web via zooplankton to fish and ultimately humans. An increasing contribution of terrestrial organic material from thawing permafrost will likely decrease the lipid availability in lakes and is expected to have a direct effect on the trophic quality of food webs, and by extension on food quality and security in northern communities. By combining lipid and environmental data from 14 regions that span a wide geographic area, covering 200 degrees of longitude (from Alaska to Russia) and 30 degrees of latitude (from Subarctic to High Arctic), characterised by variation in underlying permafrost extent, modes of thaw, and overall catchment physiography, we aim to evaluate the food web responses to change across the circumpolar North and understand the important nuances of its regional variability.
Miser sur le savoir inuit et la biologie moléculaire pour aider la collectivité de Kivalliq à faire face aux répercussions du développement industriel
L’Arctique canadien subit depuis longtemps les répercussions du développement industriel, mais, au cours des 20 dernières années, la situation s’est rapidement envenimée. Dans la région de Kivalliq, les Aînés et les chasseurs locaux attribuent les changements environnementaux à l’exploitation aurifère et aux activités connexes. Le développement industriel provoque notamment un stress chez les poissons et les espèces sauvages dont s’alimentent les Inuits – des répercussions qui peuvent nuire à la culture, à la santé et au bien-être de cette collectivité. De concert avec l’organisme ArctiConnexion et des chercheuses et chercheurs universitaires, le Conseil de la faune de Kivalliq élaborera, à Kangiqliniq (Rankin Inlet), une nouvelle approche visant à exercer un suivi des impacts du projet d’exploitation de la mine Meliadine de la société Agnico Eagle sur les écosystèmes marins et d’eau douce. Notre projet s’appuiera sur le savoir inuit et la biologie moléculaire pour élaborer des indicateurs de stress environnemental, écologique et biologique dont la collectivité de Rankin Inlet et d’autres collectivités pourront se servir pour mener des recherches sur les répercussions de l’exploitation minière. Il sera axé sur la collectivité, favorisera l’embauche de travailleuses et travailleurs locaux, ainsi que la participation des jeunes et des Aînés, et permettra de renforcer les capacités et les connaissances locales à l’égard de nouvelles procédures et approches. En outre, le projet sera dirigé par une personne membre de la collectivité de Kangiqliniq. Nous présenterons également notre approche à la collectivité de Qamani’tuaq au cours de la deuxième année et mènerons un projet pilote.