La santé l'éducation et l'adaptation des Inuits
Projets de recherche en cours (2019-2023)
Microplastics and Associated Chemicals: Transport to and within the Canadian Arctic (MPACs)
Microplastics are found in every environment throughout the globe, including the Arctic. Evidence is mounting that exposure to microplastics and associated chemicals are harmful to biota including humans. In response to this evidence, Canada initiated the Oceans Plastic Charters under the G7; the Canadian Council of Ministers of the Environment (CCME) are also developing a national strategy on “zero plastic waste”. This project aims to characterize and benchmark levels of microplastics, tracking all associated chemicals in the Canadian Arctic. Characterizations that specifically determine microplastics sources are integral for developing effective mitigation strategies, while benchmarking levels are needed to gauge the effectiveness of these strategies. This essential information supports investigations into the impacts of microplastics on the Northern environment. Both the Northern Contaminants Program (NCP) and the Arctic Council’s Arctic Monitoring and Assessment Programme (AMAP) identify microplastics as an emerging Arctic Concern. AMAP’s recently released guidance document on the collection, processing and reporting of plastics in the Arctic environment ensures reliable assessment of spatial and temporal trends; the project lead and a team member serve this AMAP expert group in official capacities. The Stockholm Convention on Persistent Organic Pollutant (SC-POPs) recently adopted the risk profile for UV-328 (plastic associated chemical), noting it is likely to undergo long-range environmental transport, which leads to adverse ecological effects. In addition to addressing many gaps in plastics research, we propose to continue training students from both the South and North, and continue to solicit and address the concerns of northern communities in regards to microplastics.
Les microplastiques et leurs composés chimiques connexes : leur transport dans l’Arctique canadien
On trouve des microplastiques dans tous les environnements du monde entier, y compris en Arctique. De plus en plus d’études démontrent que l’exposition aux microplastiques et à leurs composés chimiques connexes est dangereuse pour le biote, notamment les humains. Devant ce constat, le Canada a adopté la Charte sur les plastiques dans les océans dans le cadre du Sommet du G7 de Charlevoix, et le Conseil canadien des ministres de l’Environnement a amorcé l’élaboration d’une stratégie nationale visant l’atteinte de zéro déchet de plastique. Ce projet consiste à caractériser les concentrations de microplastiques et à établir des niveaux de comparaison en exerçant un suivi de tous les composés chimiques connexes dans l’Arctique canadien. Les caractérisations visant expressément à déterminer les sources des microplastiques sont importantes pour l’élaboration de stratégies d’atténuation efficaces, alors que l’établissement de niveaux de comparaison est nécessaire pour mesurer l’efficacité de ces stratégies. Ces données essentielles serviront à étayer les études visant à comprendre l’incidence des microplastiques sur l’environnement nordique. Le Programme de lutte contre les contaminants dans le Nord ainsi que le Programme de surveillance et d’évaluation de l’Arctique du Conseil de l’Arctique (PSEA) considèrent tous deux les microplastiques comme une source de préoccupation émergente au sein de l’Arctique. Le document d’orientation publié récemment par le PSEA sur la collecte, le traitement et la diffusion de données sur les matières plastiques présentes dans l’environnement arctique garantit une évaluation fiable des tendances spatiales et temporelles; la chef de projet et un membre de l’équipe exercent d’ailleurs des fonctions officielles au sein du groupe d’experts du PSEA. Le profil de risque de l’UV-328, une substance chimique utilisée dans les plastiques, a été adopté récemment lors de la conférence des parties à la Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants, où l’on a souligné que la substance était susceptible d’être transportée sur de grandes distances dans l’environnement, ce qui entraînerait des effets écologiques néfastes. En plus de combler de nombreuses lacunes au chapitre de la recherche sur les plastiques, nous proposons de continuer de former des étudiantes et étudiants venant du Sud comme du Nord, et de continuer de solliciter l’avis des collectivités nordiques afin de répondre à leurs préoccupations à l’égard des microplastiques.